La géobiologie moderne nait à l’époque où les médecins de famille visitaient leurs patients à domicile et avaient l'opportunité de les voir évoluer dans leur contexte de vie habituel. Constatant que sur plusieurs générations, les personnes vivant dans une même maison ou un même lieu pouvaient être affectées par des problèmes, des situations de vie ou des maladies identiques, que ce soient des individus de la même famille ou de familles différentes, leurs recherches ont abordé la question de la santé avec un regard nouveau.
Au XX° siècle, l’évolution des technologies et des consciences a permis d’explorer la constitution subtile de l’être humain, en lien avec son bien-être, sa capacité à guérir et à évoluer sainement. Ces investigations ont donné naissance à une nouvelle compréhension des enjeux de l’impact environnemental sur le corps physique. Si aujourd’hui on parle surtout de la Géobiologie moderne, il ne faut pas oublier que, même si cette science s’est perdue pendant le nombreux siècles, elle existait il y a déjà fort longtemps. Certaines pratiques étaient peut-être différentes, mais les anciennes civilisations avaient une approche extrêmement subtile et pointue des lieux, de leurs phénomènes naturels et souterrains lorsqu’il s’agissait de construire des bâtiments, des temples ou encore des sites sacrés. De nos jours, cette pratique refait surface en même temps qu’un regain d’intérêt pour tout ce qui touche au bien-être, en particulier avec la reconnaissance des effets des ondes et des rayonnements électromagnétiques sur la santé. Mais la Géobiologie ne se limite pas seulement à cela.
La Géobiologie étude la vie de la Terre, de son évolution géologique et cosmique en lien avec celle des organismes vivants.
Globalement, la Géobiologie étudie l’impact d’un lieu sur la santé du vivant. S’intéressant à tout ce qui met en lien l’environnement naturel, artificiel et construit avec l’humain, son objectif est de faire en sorte que le contexte et les structures bâties n’impactent pas négativement la santé des personnes. On peut définir deux grandes lignes d’étude qui mettent en évidence des « énergies du terrain » liées à la nature du lieu lui-même, et des « énergies acquises » liées au contexte général, aux bâtiments, à l’apport de certains équipements, mais aussi à la mémoire des lieux.
Les phénomènes du terrainIls concernent essentiellement les éléments environnementaux visibles et invisibles présents sur et dans le sous-sol du terrain. Après étude, le consultant peut être amené à travailler avec l’habitant sur certains de ces éléments pour diminuer ou neutraliser l’influence de l’information inconsciente que ces derniers transmettent au vivant par différentes méthodes, si celle-ci s’avèrent perturbantes.
Nous y trouvons entre autres :
Ils concernent l’environnement, les bâtiments et les équipements apportés par l’homme, mais aussi l’influence des personnes. Là aussi, différentes techniques et outils permettent de diminuer leur impact, de rétablir l’équilibre approprié et de favoriser une atmosphère énergétiquement saine, tout en travaillant sur la rapport que l’habitant entretien avec ces phénomènes.
Nous pouvons répertorier :
Yannick Vérité, ostéopathe, kinésiologue et bio-énergéticien, explique en quoi consiste la géobiologie et quels sont les différents outils pour harmoniser son habitat. Un très beau témoignage des différentes approches d’un lieu, qui dit l’essentiel et de façon très claire.
Cette vidéo vous donne un bel aperçu de l’étude géobiologique qui peut faire partie intégrante d’une expertise Vastu de l’habitat, en lien avec vos nombres personnels et en fonction des besoins.
Celui qui veut se perfectionner dans l’art de guérir considèrera comment l’endroit est disposé et s’informera du sous-sol, concurremment avec la constitution des êtres vivants.
HIPPOCRATE
Père de la médecine moderne – Traité des Airs, des Eaux et des Lieux – 430 av. JC.
Les enseignements originels du Vastu Shastra ont une approche très développée du système complexe de réseaux souterrains qui quadrillent l’ensemble de la planète et organisent l’implantation des édifices selon leur quadrillage. Les recherches effectuées par de nombreux scientifiques durant les dernières décennies ont révélé qu’il existe un très grand nombre d’autres réseaux, au-delà des plus connus que sont ceux de Hartmann et de Curry. Différents des méridiens et parallèles utilisés pour la géolocalisation, de nature électrique et magnétique, ces réseaux sont à la Terre ce que le système énergétique, composé de Nadis, de méridiens et de vaisseaux d’acupuncture, est à l’humain. Tout comme ces derniers véhiculent le Prana ou l’énergie vitale dans le corps, ce treillis de réseaux souterrains alimente la vie de la planète Terre et la mettent en relation avec la respiration cosmique.
Implantation des sites sacrésLorsqu’on étudie l’implantation de l’ensemble des sites sacrés de la planète, on s’aperçoit qu’ils sont organisés selon un plan précis, formant pour ainsi dire la charpente énergétique de la planète, mettant en lien la géométrie sacrée de la Terre et du cosmos. Celle-ci met en évidence une trame de conduits d’énergie principaux, ainsi que des tracés révélant des formes géométriques que l’on peut observer par ailleurs dans la nature et dans l’univers.
De tous temps, les monuments architecturaux d’importance, les anciens sites sacrés, les lieux de culte, les temples, les pyramides, les dolmens, les églises, les cathédrales, etc … ont été construits sur des points stratégiques de cette grille énergétique, durant des ères et à des dates spécifiques. Le choix de leur implantation se faisait selon des orientations et des alignements précis par rapport aux réseaux telluriques et à la position des étoiles ou des constellations dans le ciel, faisant de chaque lieu un point stratégique véhiculant un type d’énergie spécifique les dédiant ainsi à une fonction précise.
